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Istra Challenge 2008

Koen

Un rocher! où ça?!
Prépas XL
Après l’expérience de 2007, pour rien au monde on aurait voulu rater l’ISTRA Challenge cette année.
Gregg a enfin jeté son foutu V8 au bac et a mis un TDI à la place tout en coupant l’arrière du Range qui prend des allures de Mad Max. Une semaine avant le départ il se rapelle qu’il doit encore brancher son radiateur en position arrière et faire toute son éléctricité. Les travaux de soudure ... on n’en parle même pas. Bref, je débarque une après-midi et je termine loin dans la nuit, Steven fait de même quelques jours plus tard et termine le truc. Notre Toy est chez Werner qui a encore pas mal de chipotage à faire. La liste des ‘choses à faire absolument’ est réduite au stricte minimum et nous terminons vers les 4 heures du matin. Entretemps j’ai eu un coup de fil d’Edward qui a rejoint 1313Racing avec son Minerva V8. Il vient de changer le V8 cassé en Transilvanie par un autre qu’on lui a vendu pour un bon... mais c’est pire que le V8 cassé. Edward n’en peut plus et me dit la mort dans l’âme qu’il jette l’éponge pour l’ISTRA. Je prend contact avec Steven. Il a le temps. Je rapelle Edward pour lui signaler qu’on vient le soir même changer son moteur. Restera plus qu’à brancher la tuyauterie. A une heure du mat le bloc de réserve (celui qu’il avait enlevé avant la Transilvanie car il consommet un chouia d’huile) est monté et nous repartons à la maison. Loin, Liège quand on est fatigué. Tout ce que Edward doit encore faire c’est trouver une remorque et un véhicule tracteur car le RR Sport qu’il pouvait utiliser vient de rendre l’âme et la remorque du boulot a disparu dans la nature. Il reste 3 jours... Il partira finalement avec un Rocky emprunté et une remorque qu’ a été (selon nous) volée. Soit, Tout le monde est partant.
Arrivé un jour plus tôt nous avons tout le temps pour l’inscription et le contrôle technique. Tellement le temps que nous allons tester les voitures et notre treuil mécanique. Après la deuxième montée je ne débranche pas complètement le treuil avec le levier et le résultat est inévitable, treuil éclaté. Merde. Je m’en veux, Werner est dans tout ses états. Je le comprend, il a passé des nuits à penser et à monter ce treuil en position arrière. Nous voilà dnas de beaux draps. Pas de treuil méca et voiture trop lourde pour nos vieux treuil électriques. Enfin,Démontage du treuil méca car ce qui ne fonctionne pas est trop lourd pour trimballer, puis balade dans la petite ville côtière et diner typique suivi d’une énôôôrme glace. Nous sommes fin prêts pour les 4 jours à venir.
Le lendemain nous retrouvons un tas d’amis tant de l’Istra de l’année précédente que du TAT. Pas mal de belges et de hollandais d’ailleurs en Coratie cette année.
Pour éviter les embouteillages nous roulerons en deux groupes. Belle initiative et efficace en plus.
Avec notre numéro 1 nous sommes dan sle premier groupe et devons ouvrir le sfestivités sur l’énorme montée grasse à souhait où l’an passé nous avons donné forfait pour la spéciale. Sans notre treuil mécanique ça ne va pas être rigolo. Deux voitures partent en même temps. Bob avec son wrangeler est à droite, nous à gauche. Notre position n’est pas enviable et quand Bob tombe en panne après 3 mètres, nous prenons le coté droit.
Au moins il y a des arbres pour treuiller là. Nous arrivons péniblement en haut et plusieurs équipages nous dépassent. Mais bon, on n’est pas là pour le podium. La descente est hallucinante par moments mais il y a assez d’arbres pour s’appuyer donc pas de problème. La deuxième épreuve est plutot style rally. Chemins rapides, prairies en dévers avec taluds assez traitres ce qui fait un cocktail spectaculaire, puis une belle montée coupe-feu dans le bois. Nous passons pied au plancher à la dérive. Dans la montée, un Samurai qui est entrain de treuiller dans le bonne trace nous oblige de prendre plus à gauche et là, juste avant de bondir sur le chemin, il y a un muret en pierre. Le treuil, un coup de gaz et plus de muret. Dans la descente, au virage serré juste avant le pont, nous nous rendons compte que nous n’avons plus de frein. Vive le spectacle. Notre journée se termine donc raisonnablement bien. Gregg et Steven ont fait la première monté bien mieux que nous. C’est dans la descente que ça s’est corsé. Direction du Range en banane. Remontage pour chercher des pieces et reparation dens le bois la nuit tombante. Forfait pour la deuxième épreuve. Edward, lui, était dans le groupe 2 et a donc d’abord fait l’épreuve rally pour ensuite se rendre à la montée impossible qui s’est mué en autoroute entretemps. Le deuxième groupe passe comme un pêt sur une toile cirée.
Le repas du soir est bien arrosé comme d’habitude en Croatie mais plus important, en arrivant au bistrot de Didi, QG de l’ISTRA Challenge, nous voyons le BJ40 de notre pote Damiano, le vidéaste italien. Est-ce que... OUI, il a le treuil méca ! Pendant que les uns s’occupent à lui payer des bières, Werner et moi démontons son treuil qui nous sera bien utile pour les jours à venir.
Problème étant que, bien émêché, nous devons faire une revision complète du treuil et le monter le même nuit. Raymondo et Hans, nos potes hollandais de l’an passé nous tiennent compagnie. Loet,un pote à eux qui roule en Willy’s V6 et qu’on ne connait pas nous fournit le mathos, foreuses etc. Rigolade, un verre ou deux (trois, quatre) en beucoup de graisse de coude mais Werner réussit une révision parfaite. Montage sous le Toy pour le lendemain matin.
Nous partons donc avec confiance et treuil mécanique. Tout va raisonnablement bien. Tantot de l’orientation, tantot du franchissement, des gués, des ravins qui s’arrêtent net et d’où il faut sortir au treuil... puis une partie rapide chrono. Là, nous tombons nez à nez avec le Willy’s de Loet. Je lui fais signe que c’est dans l’autre sens mais il nous signale au passage que Raymondo s’est trompé de chemin et qu’il serait sur son toit dans un ravin un peu plus bas. Nous faisons demi tour et tombons nez à nez avenc Hans, son Co qui nous indique le chemin. Quand nous arrivons, Raymondo vient juste à quatre pattes de se hisser sur le chemin. Jamais j’oublierai son regard quand il nous a vu arriver. Son CJ est en mauvaise posture, sur le toit annex flanc, avec le nez vers le haut, contre un arbre. Nous coupons l’arbre et utilisons le treuil éléctrique avec une poullie pour maintenir le CJ.
Pas la place pour deux véhicules donc j’installe le Toy à 2 mètres du ravin et nous sortons le treuil mécanique pour hisser le CJ sur la route. L’exercice prend presque deux heures mais le CJ est remonté quasi intact. Changement de la jante arrière gauche pliée dans la figure libre et c’est reparti.

La spéciale suivante est la copie exacte de l’endroit où Raymondo a fait ses cabrioles. Le chemin se trouve 20 mètres plus bas dans le ravin. Un Moyen, treuil arrière et descente, essayer de se retourner sans faire un flanc et remontage au treuil avant. Werner n’a pas envie de grimper avec le cable en main donc c’est lui au volant. Après quelques mètres, stress, selon lui le frein du treuil arrière ne fonctionne plus. Loet sécurise avec son treuil avant. Nous continuons vers la spéciale suivante qui se déroule dans la carrière à ciment. Grip et croisements mortels. Un tiers des véhicules font au moins un flanc dans cette spéciale. Nous prenons notre temps et sortons sur nos roues de ce dédale de croisements. Un long roadbook nous ramène au camp de base dans la vallée où il y a encore une épreuve sur un flanc de montagne dans le noir. Nous jetons l’éponge pour cette dernière spéciale. Vu le retard encouru en récupérant nos potes, nous jouons plus pour les places du tout etc’est trop technique pour notre Toy très lourd. Edward et Thierry ont fait le meilleur temps et sont dans un état... euh... avancé. Ils se retrouvent deuxième au classement général. Gregg et Steven se lancent dans cette dernière spéciale et s’en sortent haut la main. Fiesta, ambiance et grappa... L’état de Thierry et d’Edward avance encore....
Samedi. Fête dans le village, Championnat du monde du jambon fumé (sic). Mais d’abord nous avons un petit roadbook à terminer. Edward a des soucis d’embrayage. Au fait il n’en a plus du tout et c’est déjà le briefing avant le départ. Merde. Le mathos est sorti en catastrophe. Faut absolument réussir à purger le maitre-cilindre. On reçoit de l’aide des sympathiques hollandais qui sont 3 ièmé, Leurs concurrents directs donc ! Ca illustre bien l’ambiance dans ce challenge. Problème, le maitre-cilindre est place sous l’aile gauche et donc pas accessible du tout. Je regarde Ed qui comprend ce que je veux faire. Pas 36 solutions. J’arrache la partie haute de l’aile et on purge le truc. All systems go...
C’est un long roadbook avec des passages dans des bourbiers, des tronçons rapides, des balades genre ‘suivez-le-ruban-rouge’ dans le bois. Ces derniers sont particulièrement appréciés et nous mènent via des ravins d’où il faut sortir au treuil vers des vers des chemins étroits. Le tout chronomètré. En sortant d’un ravin, l’équipe hollandaise de « Ruttchen » qui est derrière nous treuille en même temps que nous mais vu qu’en haut c ‘est à droite qu’il faut prendre ils se retrouvent devant nous. Vu qu’ils roulent en Jeep 4.0 nous nous disons que c’est pas grave puisque jamais nous pourront suivre un véhicule pareil. Erreur. Le CJ n’avance pas. Et ne nous laisse pas passer dans les chemins étroits. Après un certain temps nous lui laissons un peu d’air car il commece à commettre des erreus de pilotage. Arrivé au bout de la section chronomètré il me dit que je ferai mieux de faire du rally. Je ne sais toujours pas si c ‘était un compliment ou un reproche.
Soit, il nous reste une énorme monté coupe-feu parsemé de rochers et de buissons. Les buissons sont des ronces comme j’en ai jamais vu. En bas nous passons la tranchée anti-char sans problèmes. Ed, lui, y a casse la couronne du pont avant et a donc perdu des heures en retournant réparer....
Nous nous lançons dans la monté. Tout va bien jusqu’à un tiers du parcours environ. Un rocher caché nous projete en l’air et nous atérissons de travers à la limite de faire un flanc. Fini de rigoler. Il faut sortir le treuil. Nous sommes du coté gauche et Werner disparait dans les buissons avec le cable. Le boulot du Co est atroce ici. Les ronces font 2 mètres de haut et il n’y a aucun passage. Gregg et Steven passent derrière nous et bufurquent à droite. Leur treuil a rendu l’âme. Steven ne dit rien à Gregg mais lui signale qu’il ferait mieux d’essayer de passer en roulant. Gregg comprend rien mais essaye et passe haut la main. Nous sommes dans le tronçon de gauche plus technique et ne réussissons pas à redémarrer en roulant. Il nous faut bien 45 minutes pour monter mais on y arrive. Mauvaise communication, malentendus, mauvais points de treuillage....
Mécanique et esprits en surchauffe nous descendons vers la vallée. C’est fini pour aujourd’hui. Fête dans le village et repas annex grappa chez Didi. La fiesta est plus que folklorique.
Dimanche. Trois épreuves spéciales autour du camp de base dans la vallée pour différancier les premiers. Je décide de faire l’impasse sur la première spéciale qui relève plus du rockcrawling que du 4x4. J’ai un treuil en dessous de la voiture qui ne m’appartient pas et je ne voudrais pas le casser en glissant sur un rocher. Puis on n’a rien à gagner ni à prouver ce dernier jour. La deuxième spéciale est composé de dévèrs renversants (lol) dans le sousbois. Je lance le Toy dans le premier bout, je me gare contre un arbre juste avant de me renverser et nous montons sans treuil. Descente du dévers suivant au treuil et virage. Au treuil mécanique pour remonter mais le réservoir est deux tiers vide. Merde, le moteur coupe et c’est fini. Suffit de mettre le treuil électrique et de monter sur la puissance des batteries auxiliaires. Pas de problème sauf qu’il y a un hic. Pour faire vite, le Co a attaché l’électrique à l’extrémité du mécanique. L’arbre fait donc office de poullie et j’ai beau treuiller, je reste sur place. Le BJ40 de l’orga nous ort de ce mauvais pas. Dommage de finir comme ça. Soit, Edward fait de beaux résultats et Gregg et Steven s’amusent comme des fous. Les photos en témoignent.

Les 3 voitures de 1313Racing ont terminé l’ISTRA.
RDV suivant, le TAT 2009

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le plus beau... j'y retrouve mon co-équipier du TAT 2006 et sa magnifique Fiat


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en prime... une tite vidéo

http://www.youtube.com/watch?v=188aOXh4fLU

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